vendredi 17 octobre 2008

VELOURS DES VIERGES








Toi qui rêves au velours des vierges Aux satins innocents
Ces jeunes sirènes émergent D'un océan de sang
Regarde-les s'approcher Comme légions d'amazones
Venues braver les cyclones Jeunes et brillants archers
Leur arc et leurs yeux bandés S'aventurant dans des zones
Inexplorées
Toi qui rêves au velours des vierges Aux satins innocents
Ces jeunes sirènes émergent D'un océan de sang
Vois-tu là-bas leurs chevaux Courir un vent de folie
La hargne de ces furies Leur passant par les naseaux
Ils se jettent à l'assaut Se ruant à l'agonie
Au grand galop
Toi qui rêves au velours des vierges Aux satins innocents
Ces jeunes sirènes émergent D'un océan de sang
Cohortes en rangs serrés S'éloignent les filles d'Eve
A la lueur de ton glaive Va-t'en compter les blessés
Là-bas l'un s'est relevé Et te supplie dans ton rêve
De l'achever
Toi qui rêves au velours des vierges Aux satins innocents
Tes romans-fleuves ont des berges Aux sables émouvants
GAINSBOURG

2 commentaires:

Anonyme a dit…

sous le silence il y a des soupirs
sous tes seins mes mains
dans ton antre mon desir
dans notre essort la ptite mort

Vauerly a dit…

je valide.....