samedi 29 novembre 2008

LA CHEVALINE


"Poésie ( 시 ...)



J'ai un problème d'être homme.

Je préfère être une plante.

Une menthe sauvage, par exemple.

Et vous?"

SOUNYA....수.니.아

나는 인간으로 존재하는 문제가 있습니다.
차라리 하나의 식물이고 싶습니다.
예를들어, 야생박하 같은...
당신은요?

CERTAIN SOIR...




Je le griffais de toute cette vie que je lui jetais à la figure
Qu'enfin soit acceptée l'éclatée,la démolie et ses jeans troués.
J'avais la couleur de l'orage et l'écume au coeur
je hurlais,je crachais,j'exultais
et pas un son ne franchissait mes lèvres
sauf
celui
du piano...
Plutôt crever que crier.
Coque rouge à demi éventrée qui tourne autour de la blessure
Tu penses te glisser au fil de l'étrave
et c'est le silence qui te séquestre...

samedi 22 novembre 2008

MASK KOUELE



Le masque Kwélé est un masque plat,qui sert à activer les forces bénéfiques de la maison....

vendredi 21 novembre 2008

MASK MOSSI



Le masque Mossi est une reproduction abstraite de la nature ou des animaux d'Afrique.

mercredi 19 novembre 2008

LA QUETE

Quelle est cette quête?
Etrange
Pénétrante
une lame farfouillant sous ma paupière...
Quel est ce battement d'ailes?
Toutes ces choses auxquelles je me donne
Gardant l'espoir d'une destinée.
Terre cuite
comme brûlée
éclatée par si longtemps de gel
brunie de poussière
dans l'attente de la main
qui saura arracher les herbes pâles
envahissant ma fissure,ma faille.
Tout cela passe et va
se hâte vers sa fin
et tourne
et vire
sans but
sans répit
dans un vertigineux silence
intense et sourd.

Alors enfin
dans un passage hasardeux
un sourire se tourne
heureux
éblouit
hors d'haleine
un éclat d'or à vous faire cesser la peine...

dimanche 16 novembre 2008

VIGIE TRAFIQUEE





Buvardée par le terrible vide,
dans le corps,
dans la tête
Coquille vide
Toutes vos paroles et mes yeux qui flippent
Je vous suis du bout des lèvres,
Enveloppée de vos messages
Réconfort
Je fais la belle pour le sucre de vos mots....

mardi 11 novembre 2008

MADONE



"Sur ma lune lointaine en souffrance d’orbite
Sur mes plaintes unies en lames de fond coupantes
Sur les dunes granuleuses d’une peau ambrée
Sur le territoire parfait des luttes organiques
Sur le nid plantureux d’un geste de laine
Sur la déferlante abyssale d’un cri guttural
Sur la crème du vent des chevaux pullulent
Des crinières mordorées crânement ondulent
Des morsures rougeâtres et des sabots d’argents
Ils sont les cohortes du sang , du temps et d’avant
Il n’y a pas de cavaliers ni de walkyries imberbes
Il n’y a pas de lanciers aux poitrails glacés
Point de tambours hachés ni de trompettes avides
Ni d’armes ni de larmes couvertes de lymphe
Des couleurs inconnues à l’œil des dragons
Des spasmes d’animaux en furie et en rut
Des logorrhées aphrodisiaques de créatures géantes
Des plaintes psalmodiées d’enfants de Venus
Des tertres de cranes enfouis des batailles anciennes
Un visage ébloui de madone chère à l’élue
Transperce de sa lumière le chaos de parade
Une elfe, un satyre femelle, une icône biblique
Une sorcière de mes nuits, un ersatz opaque
Une djinn délavée, un ectoplasme de plasma
Un truc idyllique, une machine hydraulique
Un poids de démesure que la physique ignore
Une question de bons sens à ceux qui parlent d’essence
De fluide, d’esprit ou d’intelligence
Cette muse la couve la cajole la jalouse
Offrande de force innée, fiable, inspiratrice et volage
Gibet de patience, torture charnelle, bruit de bottes rouges
Etre un miroir Satan, une clown sans tain, une faribole
Une ellipse, une évidence dans son hyperbole
Son perroquet sur son épaule ronde
Capitaine au long cou, frégate suprême
Plongent des cieux sur la cible de son cœur
La gorge en flamme, les serres ornées d’un ruban vert
Plus vert que ses yeux , plus nacré qu’un green
Je me pose enfant sur sa chair de canon
Je m allaite au sein de sa chaleur
Je m ‘épuise à être une harmonie de bleu
Une narcisse mauve, un tableau vivant
Ma lune pour cette galaxie, pierrot solaire
Elle me manque."
Lexo Sheld

dimanche 9 novembre 2008

PO AIME


"Flanc à flanc
à demi enfouis dans ta terre labourée
à boire la lumière des étoiles
attendre que s'apaise la brise
que se consume le chardon ardent
être simplement là
parmi tes collines
à laisser monter la lumière de l'aube
à écouter tinter la brise dans un hêtre embrasé par l'automne
mes lèvres à même les lèvres de ta faille
de ta terre..."
Charles Juliet,"Affûts"

samedi 8 novembre 2008

HAIKU DE L'APRES-MIDI




Soleil rouge saignant
les artères de l'absence
d'un samedi après-midi...

vendredi 7 novembre 2008

EXTRAIT DE CARNET D'A:Sans titre



Corps de femme, blanches collines, cuisses blanches,
l'attitude du don te rend pareille au monde.
Mon corps de laboureur sauvage, de son soc
A fait jaillir le fils du profond de la terre.

Je fus comme un tunnel.
Déserté des oiseaux,
La nuit m'envahissait de toute sa puissance.
Pour survivre j'ai dû te forger comme une arme
Et tu es la flèche à mon arc, tu es la pierre dans ma fronde.

Mais passe l'heure de la vengeance, et je t'aime.
Corps de peau et de mousse, de lait avide et ferme.
Ah! Le vase des seins! Ah! Les yeux de l'absence!
Ah! Roses du pubis! Ah! Ta voix lente et triste!

Corps de femme, je persisterai dans ta grâce.
Ô soif, désir illimité, chemin sans but!
Courants obscurs où coule une soif éternelle
Et la fatigue y coule, et l'infinie douleur.

Pablo Neruda