mercredi 24 décembre 2008
NEIGE AU MONT AIGOUAL
Dans le silence de l'hiver, je veux revoir ce lac étrange,
Entre le cristal et le verre où viennent se poser des anges.
Robert Charlebois
lundi 15 décembre 2008
samedi 13 décembre 2008
mercredi 10 décembre 2008
Ame bleue,je ne sais pas pourquoi j'écris...
dimanche 7 décembre 2008
OS
samedi 29 novembre 2008
LA CHEVALINE
CERTAIN SOIR...
Je le griffais de toute cette vie que je lui jetais à la figure
Qu'enfin soit acceptée l'éclatée,la démolie et ses jeans troués.
J'avais la couleur de l'orage et l'écume au coeur
je hurlais,je crachais,j'exultais
et pas un son ne franchissait mes lèvres
sauf
celui
du piano...
Plutôt crever que crier.
Coque rouge à demi éventrée qui tourne autour de la blessure
Tu penses te glisser au fil de l'étrave
et c'est le silence qui te séquestre...
samedi 22 novembre 2008
vendredi 21 novembre 2008
mercredi 19 novembre 2008
LA QUETE
Quelle est cette quête?
Etrange
Pénétrante
une lame farfouillant sous ma paupière...
Quel est ce battement d'ailes?
Toutes ces choses auxquelles je me donne
Gardant l'espoir d'une destinée.
Terre cuite
comme brûlée
éclatée par si longtemps de gel
brunie de poussière
dans l'attente de la main
qui saura arracher les herbes pâles
envahissant ma fissure,ma faille.
Tout cela passe et va
se hâte vers sa fin
et tourne
et vire
sans but
sans répit
dans un vertigineux silence
intense et sourd.
Alors enfin
dans un passage hasardeux
un sourire se tourne
heureux
éblouit
hors d'haleine
un éclat d'or à vous faire cesser la peine...
Etrange
Pénétrante
une lame farfouillant sous ma paupière...
Quel est ce battement d'ailes?
Toutes ces choses auxquelles je me donne
Gardant l'espoir d'une destinée.
Terre cuite
comme brûlée
éclatée par si longtemps de gel
brunie de poussière
dans l'attente de la main
qui saura arracher les herbes pâles
envahissant ma fissure,ma faille.
Tout cela passe et va
se hâte vers sa fin
et tourne
et vire
sans but
sans répit
dans un vertigineux silence
intense et sourd.
Alors enfin
dans un passage hasardeux
un sourire se tourne
heureux
éblouit
hors d'haleine
un éclat d'or à vous faire cesser la peine...
dimanche 16 novembre 2008
VIGIE TRAFIQUEE
mardi 11 novembre 2008
MADONE
"Sur ma lune lointaine en souffrance d’orbite
Sur mes plaintes unies en lames de fond coupantes
Sur les dunes granuleuses d’une peau ambrée
Sur le territoire parfait des luttes organiques
Sur le nid plantureux d’un geste de laine
Sur la déferlante abyssale d’un cri guttural
Sur la crème du vent des chevaux pullulent
Des crinières mordorées crânement ondulent
Des morsures rougeâtres et des sabots d’argents
Ils sont les cohortes du sang , du temps et d’avant
Il n’y a pas de cavaliers ni de walkyries imberbes
Il n’y a pas de lanciers aux poitrails glacés
Point de tambours hachés ni de trompettes avides
Ni d’armes ni de larmes couvertes de lymphe
Des couleurs inconnues à l’œil des dragons
Des spasmes d’animaux en furie et en rut
Des logorrhées aphrodisiaques de créatures géantes
Des plaintes psalmodiées d’enfants de Venus
Des tertres de cranes enfouis des batailles anciennes
Un visage ébloui de madone chère à l’élue
Transperce de sa lumière le chaos de parade
Une elfe, un satyre femelle, une icône biblique
Une sorcière de mes nuits, un ersatz opaque
Une djinn délavée, un ectoplasme de plasma
Un truc idyllique, une machine hydraulique
Un poids de démesure que la physique ignore
Une question de bons sens à ceux qui parlent d’essence
De fluide, d’esprit ou d’intelligence
Cette muse la couve la cajole la jalouse
Offrande de force innée, fiable, inspiratrice et volage
Gibet de patience, torture charnelle, bruit de bottes rouges
Etre un miroir Satan, une clown sans tain, une faribole
Une ellipse, une évidence dans son hyperbole
Son perroquet sur son épaule ronde
Capitaine au long cou, frégate suprême
Plongent des cieux sur la cible de son cœur
La gorge en flamme, les serres ornées d’un ruban vert
Plus vert que ses yeux , plus nacré qu’un green
Je me pose enfant sur sa chair de canon
Je m allaite au sein de sa chaleur
Je m ‘épuise à être une harmonie de bleu
Une narcisse mauve, un tableau vivant
Ma lune pour cette galaxie, pierrot solaire
Elle me manque."
Lexo Sheld
dimanche 9 novembre 2008
PO AIME
"Flanc à flanc
à demi enfouis dans ta terre labourée
à boire la lumière des étoiles
attendre que s'apaise la brise
que se consume le chardon ardent
être simplement là
parmi tes collines
à laisser monter la lumière de l'aube
à écouter tinter la brise dans un hêtre embrasé par l'automne
mes lèvres à même les lèvres de ta faille
de ta terre..."
Charles Juliet,"Affûts"
samedi 8 novembre 2008
vendredi 7 novembre 2008
EXTRAIT DE CARNET D'A:Sans titre
Corps de femme, blanches collines, cuisses blanches,
l'attitude du don te rend pareille au monde.
Mon corps de laboureur sauvage, de son soc
A fait jaillir le fils du profond de la terre.
Je fus comme un tunnel.
Déserté des oiseaux,
La nuit m'envahissait de toute sa puissance.
Pour survivre j'ai dû te forger comme une arme
Et tu es la flèche à mon arc, tu es la pierre dans ma fronde.
Mais passe l'heure de la vengeance, et je t'aime.
Corps de peau et de mousse, de lait avide et ferme.
Ah! Le vase des seins! Ah! Les yeux de l'absence!
Ah! Roses du pubis! Ah! Ta voix lente et triste!
Corps de femme, je persisterai dans ta grâce.
Ô soif, désir illimité, chemin sans but!
Courants obscurs où coule une soif éternelle
Et la fatigue y coule, et l'infinie douleur.
Pablo Neruda
vendredi 31 octobre 2008
SCENE D'AMOUR(Louzla Darabi)
oui
ce soir
est le
soir
de toi
souffrance
sublime
ex..haltation
il faudra s'habituer à l'absence
à la déraison
et à la saoulitude
et à la sublimation
Je suis
un carré NOIR et solitaire
et pourtant solidaire
Dans le froid
et dans l'habitude
je me lis
m'enlise aussi
Tu sais
Tu ne sais pas
Ce qui me lis
Ce qui me lie
Oui c'est toi
et pourtant
Je partage
Noyée dans ce nuage (ohhh oui c'est fa-cile...)
Je n'y peux rien
Ou du moins
tu es si loin
Noyée
Oh...oui
Noyée
Qu'importe
Je le veux bien
Transportée
Transposée
sur ce monde
Je ne reconnais rien
Et pourtant
je crois
que je te connais
Bien...
Le désert
La solitude
L'espérance....
Mon Namour...
EXTRAIT DE CARNET D'A:Le Carré Noir
A TOUS,A TOUT...
oui allez y pour y voir
car je suis de nature
généreuse
et que ce que j'aime
et que ceux que j'aime
il faut partager...
car je suis de nature
généreuse
et que ce que j'aime
et que ceux que j'aime
il faut partager...
ADDICTIONS
Je me fous du rationnel
Du...les pieds sur terre
D'être dans le tunnel(même en or)
Moi ce que j'aime
C'est de rêver
C'est de me laisser aller
C'est de prendre la vague
C'est de te parler
Jusqu'au finfond de la nuit
jusqu'à ce que tes yeux deviennent oranges
Comme ceux du chat...
Musique,couleurs,fumées,alcools,courir,aimer,crier,créer,jouir,partir...
Toutes les addictions
J'abandonnerais
Mais une seule
Je garderais...
Toi.
Du...les pieds sur terre
D'être dans le tunnel(même en or)
Moi ce que j'aime
C'est de rêver
C'est de me laisser aller
C'est de prendre la vague
C'est de te parler
Jusqu'au finfond de la nuit
jusqu'à ce que tes yeux deviennent oranges
Comme ceux du chat...
Musique,couleurs,fumées,alcools,courir,aimer,crier,créer,jouir,partir...
Toutes les addictions
J'abandonnerais
Mais une seule
Je garderais...
Toi.
EXTRAIT DE CARNET D'A.:La Fièvre
vendredi 17 octobre 2008
VELOURS DES VIERGES
Toi qui rêves au velours des vierges Aux satins innocents
Ces jeunes sirènes émergent D'un océan de sang
Regarde-les s'approcher Comme légions d'amazones
Venues braver les cyclones Jeunes et brillants archers
Leur arc et leurs yeux bandés S'aventurant dans des zones
Inexplorées
Toi qui rêves au velours des vierges Aux satins innocents
Ces jeunes sirènes émergent D'un océan de sang
Vois-tu là-bas leurs chevaux Courir un vent de folie
La hargne de ces furies Leur passant par les naseaux
Ils se jettent à l'assaut Se ruant à l'agonie
Au grand galop
Toi qui rêves au velours des vierges Aux satins innocents
Ces jeunes sirènes émergent D'un océan de sang
Cohortes en rangs serrés S'éloignent les filles d'Eve
A la lueur de ton glaive Va-t'en compter les blessés
Là-bas l'un s'est relevé Et te supplie dans ton rêve
De l'achever
Toi qui rêves au velours des vierges Aux satins innocents
Tes romans-fleuves ont des berges Aux sables émouvants
GAINSBOURG
dimanche 5 octobre 2008
dimanche 28 septembre 2008
samedi 20 septembre 2008
dimanche 14 septembre 2008
L'ABRAZZO
mardi 26 août 2008
mardi 19 août 2008
VIERGES PEINTES? OUI MAIS...
Dans mon imaginaire païen,aucune vierge peinte n'est vierge...
Qui de nous (et puisse que toutes femmes.... et les hommes ne sont pas exclus...)
N'a pas connu la sérénité,la souffrance,la douleur,l'enfantement,le plaisir,le recueillement,la prière,la bienveillance,la contemplation,la colère,le rejet,le bien-être,la jouissance,la puissance,le dégoût,le don,la remplitude,la solitude et la simplitude,le bricolage,l'éclat de rire et les larmes,le froid,le tiède et le brûlant d'un baiser?
Chacune ou chacun ,à la mesure de sa vie, complétera.
dimanche 17 août 2008
PLUS TARD
AHH,VOILA,APRES DE LONGUES SEMAINES SANS RIEN...
J'AIME:
L'heure des cigales se mêlant à l'heure des grillons...
Celle qui tombe sans être encore la nuit
Celle qui apporte la fraîcheur mais n'impose pas la laine.
Celle où les chiens aboient,encore une dernière fois,celle où mes chats boivent ,dans l'eau transparente de la piscine...
L'heure de l'odeur du repas
l'heure du goût du verre de rosé
l'heure où j'écris...
Lorsque la lumière me rend la garrigue grise
Mais de ce gris qui s'impose
et ne se rend pas.
Comme une impossible palette.
L'heure du tabouret bleu,le dos adossé à la chaux encore tiède de l'après-midi...
J'aime cette heure qui s'étend,se languie de la nuit à venir.
Alors
tout bascule.
Vient l'heure de se mettre en mouvement
Après le passage de la dernière abeille
Table mise,repas,rires d'enfants,brise au couchant.
Saveurs.Juste saveurs
D'avant la nuit.
L'heure des cigales se mêlant à l'heure des grillons...
Celle qui tombe sans être encore la nuit
Celle qui apporte la fraîcheur mais n'impose pas la laine.
Celle où les chiens aboient,encore une dernière fois,celle où mes chats boivent ,dans l'eau transparente de la piscine...
L'heure de l'odeur du repas
l'heure du goût du verre de rosé
l'heure où j'écris...
Lorsque la lumière me rend la garrigue grise
Mais de ce gris qui s'impose
et ne se rend pas.
Comme une impossible palette.
L'heure du tabouret bleu,le dos adossé à la chaux encore tiède de l'après-midi...
J'aime cette heure qui s'étend,se languie de la nuit à venir.
Alors
tout bascule.
Vient l'heure de se mettre en mouvement
Après le passage de la dernière abeille
Table mise,repas,rires d'enfants,brise au couchant.
Saveurs.Juste saveurs
D'avant la nuit.
jeudi 17 juillet 2008
"A l'embrasure des lèvres"
dimanche 13 juillet 2008
MOUSSES ET OMBELLES...
vendredi 4 juillet 2008
mercredi 2 juillet 2008
dimanche 29 juin 2008
ICONE
jeudi 26 juin 2008
dimanche 15 juin 2008
vendredi 13 juin 2008
ENFANTS
Cric-crac
qui craque et croque
et frotte et gratte
sur le sable gris
entre les rocs
les gros rocs qui crissent
qui croque
qui craque
C'est un petit crabe gris
non rose
non bleu
Un petit crabe rose et bleu
sur les ongles polis
roses et nacrés
de ma fille
qui rit.
qui craque et croque
et frotte et gratte
sur le sable gris
entre les rocs
les gros rocs qui crissent
qui croque
qui craque
C'est un petit crabe gris
non rose
non bleu
Un petit crabe rose et bleu
sur les ongles polis
roses et nacrés
de ma fille
qui rit.
mercredi 11 juin 2008
mardi 10 juin 2008
DETAIL DU MASK BLUE
jeudi 5 juin 2008
dimanche 1 juin 2008
CROIRE
Enfermée.
Dans une coque noire,froide
Qu'est ce que tu crois?
Est-ce que tu le crois?
Quand le corps déraille
Quand le bleu a l'âme
Juste une infime caresse
Juste une douceur énoncée
Enfermée.
Dans ce silence humide
Qu'est ce que tu crois?
Est-ce que tu le crois?
Quand tes yeux défaillent et se noient
Quand ta vie éclate ou s'en va
Juste un rayon de soleil
Juste un regard de chat
Moi j'y crois...
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