dimanche 4 mai 2008



Nouer la corde à la ficelle,la ficelle à la soie,
la soie au ruban,le ruban à la chair,
la chair à la brûlure,la brûlure à ton odeur,
ton odeur aux kilomètres,les kilomètres à la laine et la laine à tes yeux et la tête,
Alouette.
Les liens.
Comme un fil entre le temps et l'espace,
tendu qu'on relâche,
qu'on attrape,qu'on retient,
qu'on repousse,qu'on perd,
qu'on caresse qu'on brûle.
Ils s'incrustent dans la chair des coeurs,
liens vibrants de la secousse de l'autre qui rappelle,de sa chaleur,
lissant écorchant infinis
sans but
sans fin
que la faim d'aimer
Alors il y a ce qui a été
il ya ce qui est
il y a ce qui sera
Alors tu poses ta main sur le fil et tu tires doucement

et je viens.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Très poétique. J'aime beaucoup! ^_

Anonyme a dit…

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Anonyme a dit…

mdr!!! Quel commentaire fiatlux!!! (applaudit)