vendredi 9 mai 2008

De la chatte blanche



Ce liseré blanc
ce contre-jour fragile
le contour de ton oreille
cette forme si délicate à tracer...
Cet apprivoisement silencieux,du jour où tu vins frôler ma jambe,
à celui d'aujourd'hui où tu es restée une longue demi-heure sur mes genoux...
Ah,comme j'aimerais aussi faire le rond ,me blottir dans la chaleur d'un ventre,le nez enfoui dans une odeur de terre mouillée.
Je suis restée là,sans oser faire un mouvement,à guetter l'éclair bleu de ton oeil qui me dirait la fin de cet instant suspendu.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Très belle peinture! Joli texte aussi.
J'ai moi-même un beau chat blanc que je photographie depuis des années. Si j'avais votre adresse email, je vous en ferais parvenir des images.

Michèle