LE TEMPS FAIT SON CHEMIN LUGUBRE PARFOIS MAIS TOUJOURS ETALE COUPE FAIM ET SERVILE ET DANS SA LUMIERE INSTANTANÉE IL OFFRE UN PANEL DE COULEURS INATTENDUES ENTRAVES QUI SE DELIENT SUR LES POIGNETS DE MA VIE LIMPIDE DROITE ORGANISÉE SOUFFLE POURTANT INDÉLIBILE ACCROCHÉ AUX CIMES BLEUTEES DE MA MÉMOIRE OU UNE FEMME INTERIEURE ET BELLE RACONTE A MON AME DES CHANTS CALFEUTRÉS DESSINE AFFOLÉE DES PAYSAGES MARBRÉS OU DES MAUSOLÉS D’ARGENT DES ARMES OBLONGUES ET DES CORPS CÉLESTES AUX SEXES ENRUBANNÉS BÉANTS DES MASQUES DE FANTOMES D’OISEAUX DE HÉRISSONS OU DE BERBÈRES EMPAILLÉS GLISSE SUR MES MOTS DES MURMURES CHOYÉS ABSORBANT MES PENSÉES EN CARESSES DE PAPIER ETONNE EN STATUE BRONZÉE SON SOCLE AGGRIPPÉ AUX TERRES NOYÉES COMME ENRACINNÉE ET A LA MER DU SUD SI INDIFFERENTE AUX LARMES QU’ELLE Y A VERSÉES RAVAGÉE LE VENT NE DECOUPE PAS SON VIGAGE N’EMPORTE PAS LA CENDRE QUI ENVAHIT SA BOUCHE FIÈRE COMME UN CHEVAL CAMARGUAIS IGNORANT SON IMAGE DANS L’ECUME IMMACULÉE IDOLE ADMIRÉE MADONE ASSIMILÉE A GENOUX SUR DES CAILLEBOTIS ECHOUÉS ESPOIR DE LA PRENDRE A BRAS LE CORPS, A HURLES MOI TA RAGE TA VIE TES ENVIES ! ET AUSSITOT DE S’ESTIMER NU INUTILE DESTINÉ A RUMINER EN DESTRIER FATIGUÉ DE LAISSER CHOIR LES PENSÉES NACRÉES LES REVES HUMIDES ENTRELACÉS D EFFROI DE N’ÊTRE QUE SOI DANS LA FRAGILITE DU TEMPS ET DES REGRETS INSOUMIS DE N’ÊTRE QUE LA POUR ÉCRIRE CE QUE PARFOIS RESSENT MON ETRE POUR LUI DIRE PEUT ETRE UN PEU PLUS QUE RIEN, UN PEU MOINS QUE TOUT QUE C’EST GRACE A ELLE QUE ME VIENNENT CES MOTS QUE COMME MUSE ELLE EST PLUTOT BIEN QUE JE PENSE SOUVENT A ELLE C EST TOUT
4 commentaires:
Très beau! Et ça donne envie de baignade en mer ( pas glacée ) ou dans un lac en haute provence, genre ste croix.
bonne journée!
Pourtant ce jour là,la mer était froide...les enfants jouaient dans la dune,de là,ce petit moment à peindre!
bonne soirée!
buenisiisisimo
LE TEMPS FAIT SON CHEMIN LUGUBRE PARFOIS MAIS TOUJOURS ETALE COUPE FAIM ET SERVILE
ET DANS SA LUMIERE INSTANTANÉE IL OFFRE UN PANEL DE COULEURS INATTENDUES
ENTRAVES QUI SE DELIENT SUR LES POIGNETS DE MA VIE LIMPIDE DROITE ORGANISÉE
SOUFFLE POURTANT INDÉLIBILE ACCROCHÉ AUX CIMES BLEUTEES DE MA MÉMOIRE
OU UNE FEMME INTERIEURE ET BELLE RACONTE A MON AME DES CHANTS CALFEUTRÉS
DESSINE AFFOLÉE DES PAYSAGES MARBRÉS OU DES MAUSOLÉS D’ARGENT
DES ARMES OBLONGUES ET DES CORPS CÉLESTES AUX SEXES ENRUBANNÉS BÉANTS
DES MASQUES DE FANTOMES D’OISEAUX DE HÉRISSONS OU DE BERBÈRES EMPAILLÉS
GLISSE SUR MES MOTS DES MURMURES CHOYÉS ABSORBANT MES PENSÉES EN CARESSES DE PAPIER
ETONNE EN STATUE BRONZÉE SON SOCLE AGGRIPPÉ AUX TERRES NOYÉES COMME ENRACINNÉE
ET A LA MER DU SUD SI INDIFFERENTE AUX LARMES QU’ELLE Y A VERSÉES RAVAGÉE
LE VENT NE DECOUPE PAS SON VIGAGE N’EMPORTE PAS LA CENDRE QUI ENVAHIT SA BOUCHE
FIÈRE COMME UN CHEVAL CAMARGUAIS IGNORANT SON IMAGE DANS L’ECUME IMMACULÉE
IDOLE ADMIRÉE MADONE ASSIMILÉE A GENOUX SUR DES CAILLEBOTIS ECHOUÉS
ESPOIR DE LA PRENDRE A BRAS LE CORPS, A HURLES MOI TA RAGE TA VIE TES ENVIES !
ET AUSSITOT DE S’ESTIMER NU INUTILE DESTINÉ A RUMINER EN DESTRIER FATIGUÉ
DE LAISSER CHOIR LES PENSÉES NACRÉES LES REVES HUMIDES ENTRELACÉS D EFFROI
DE N’ÊTRE QUE SOI DANS LA FRAGILITE DU TEMPS ET DES REGRETS INSOUMIS
DE N’ÊTRE QUE LA POUR ÉCRIRE CE QUE PARFOIS RESSENT MON ETRE POUR LUI DIRE
PEUT ETRE UN PEU PLUS QUE RIEN, UN PEU MOINS QUE TOUT
QUE C’EST GRACE A ELLE QUE ME VIENNENT CES MOTS
QUE COMME MUSE ELLE EST PLUTOT BIEN
QUE JE PENSE SOUVENT A ELLE
C EST TOUT
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