mardi 1 avril 2008

ET CORPS CE,TENDRESSE DE L'ARBRE

Pas un mot
Pas un geste
Juste une fente de lumière dans cet élan macabre.
Ce soir-là,le ciel est d'ôcre brouillon
l'air sentait l'essence.
Ai laissé ces gouttes d'arbre si fines glisser sur mes joues mes lèvres et ma langue est passée sur la résine.
Aucun bruit ne venait de cette nuit beige
et je suis rentrée dans la maison ou il aurait du faire chaud...
Il y eu le mur épais,tordu cet écran bleu de silence.
"Riders on the storm"
surement assez fort pour briser une vitre
pas assez pour jaillir dans ton cerveau et devenir unique et habité...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

ton écriture réveille les sens , des images pleins les yeux , une musique lointaine mais connue, les sensations sur la peau une odeur qui flotte dans l'air et qui donne l'eau à la bouche ..... merci vauerly