mardi 30 juillet 2013

FLEUR-RAISON




"La vie créatrice est si près de la vie sexuelle,de ses souffrances,de ses voluptés,qu'il ne faut y voir que deux formes,d'un seul et même besoin,d'une seule et même jouissance."
Rainer Maria Rilke,"Lettre à un jeune poète"




dimanche 28 juillet 2013

PECHEUR...


Avec Caroline ORTEGA



samedi 27 juillet 2013

jeudi 25 juillet 2013

GET MISUNDERSTOOD-CONTES III


-Non pas de photos aujourd'hui
-Je ne me souviens plus de rien,j'ai croisé en chemin,une putain de soie et de satin,une mutante qui s'en fout...
-Mais qui mieux que toi peut savoir quel songe et quels singes vous élevez?
-Ecoutes,deux mains,quand j'aurais les dents propres,tu te seras acheté  une conduite...
-Demain...un tout dernier baiser?



LA MUE-TANTE ET TENTATION,PLUS OBSCURE,CONTE II

-La mue,de se mouvoir,peindre et perdre,y avoir tout à gagner,de ce moment décalé.
-L'inattendu du vivant qui sait comment s'évapore l'obscurité.
-Vacances,l'esprit qui nargue l'ombre,parce qu'à l'intérieur,en transe,je danse,j'ondule,j'agrippe mes sens,je les mets en bulles,en couleurs.
-Ca tombe bien,pas envie,juste traverser,sachant que je suis trempé depuis longtemps...
-On pourrait écrire un cahier de vacances...pour adultes.
-Il y aura toujours des fous,toutes les conditions sont réunies,personne ne veut provoquer l'avenir,il faudrait être fou pour provoquer l'amour au 320919.
-Pas de photos?

LA CONVERSATION-NATURELLE,CONTE I


-Nos mots seraient-ils aussi importants que nos corps?
-De là ou je suis,je vois les abeilles sur les lavandes bruissantes,est-ce mon corps,est ce mon esprit?
-La vie ,c'est comme....
-Non,la vie c'est comme rien du tout,rien ne la définit,rien ne la remplit,vivre,c'est déjà pas mal,tu as fais quoi hier?
-Hier....c'était la nuit,j'étais enroulé autour du monde comme tu t'enroules autour de ce pin,c'était un peu dangereux,c'était fragile...
-L'arbre qui m'enroule n'a pas de regrets, est-ce que tu crois que l'on peut rompre ce qui est éphémère?
-Je ne sais pas,je suis fragile,je suis dangereux...
-Cette peau d'arbre est comme une sucrerie,tu sais ,je ne suis pas une fille de la balle,une silhouette blanche,un temps qui passe sans rien dire!
-Est ce que si j'emballe le jour,que je déplace la nuit,que je repeins l'arbre qui t'enroule et qui n'a pas de regrets ,est ce que tu viendras te baigner dans ma sueur Petite Dame?
-Oui,je viendrais.
-Je viendrais si tu me dis pourquoi la pluie est de la pluie,pourquoi elle se balance,s'acharne,pourquoi cette journée était si longue,pourquoi le hasard me lance en voyage, et pourquoi mes ailes se froissent au bruissement de l'eau...
-Cigale!tu es Ephémère,tu prends la fuite,tu m'assomme de tes tremblements,je n'ai que cinq bonheurs et cinq mystères pour toi,je vends des arobases ,ma dernière monnaie,tu as le matin et ton encre du soir et ma poésie est une fenêtre,un volet qui s'ouvre!!
Alors parlons,parlons,de l'eau qui traverse,du chemin de fer,des voiles qui nous ôtent leurs lumières,de ce qui marche dans nos têtes.
-Saison du sommeil,à la frontière du rêve.accrochons la vérité,et n'ayons pas raison!



dimanche 21 juillet 2013

RITA


Rita,la nomade,"voyait la vie comme une collaboration fortuite due au fait de se trouver en même temps au bon endroit" (B.Gysin)
TO MEDITATE....



samedi 20 juillet 2013

QUAND IL FAIT CHAUD




"Rumore Di Acque"




"Le Défi"





mercredi 17 juillet 2013

JUILLET SOUS LES FIGUIERS


"La lune est bleue"




                                                        "Des bords d'eau"


                                                   


                                                            "Arcades"




                                                                "Waves"



jeudi 11 juillet 2013

QUATRE MAINS - IX -


Avec L'e-monde De Rootart
"La Robe"


D'après une photo de Christophe Nancey
"La Sieste"



                                                                  Avec Anne Bernasconi
                                                                    "Offrande à Lady"


samedi 6 juillet 2013

HÉROÏNE DU QUOTIDIEN

Certaines journées,la solitude est longue à apprivoiser.Je SUIS ce fil complexe du rejet à l'acceptation,et quand enfin le plaisir est au rendez-vous,je jubile,quand je peux ouvrir les yeux sur cette brise légère qui parfume le café pris à la terrasse,je peux sourire à la horde de touristes venus admirer la Maison Carrée et me surprendre à la contempler d'un autre regard,je peux sentir l'ombre sans la redouter et accueillir ce chaos sensoriel.